FORTE MOBILISATION DES SALARIES DANS LES AGENCES!

Les salariés de la SAD ont répondu massivement à l’appel de nos organisations syndicales.
Dans toutes les agences, cadres, agents de maîtrise et employés ont cessé le travail.
Pour les équipes de nuit ces arrêts ont occasionnés de nombreux retards des livraisons aux diffuseurs.
Pour les équipes de jour les personnels administratif commercial et d’entrepôt ont répondu à l’appel en cessant toutes transmissions vers l’extérieur (données, téléphone, action commerciale……)

Cette mobilisation d’ampleur de toutes les catégories de salariés confirme leur refus de voir leur statut remis en cause. Elle est aussi l’expression d’un soutien sans faille aux organisations syndicales.

Nos organisations estiment que la direction doit prendre la mesure du mécontentement et renoncer à son projet visant le statut des personnels.

Dans la perspective de la prochaine réunion paritaire elles réitèrent leur exigence d’ouverture de négociations loyales et sérieuses portant notamment sur la réintégration d’activités, le développement des ressources et la mise en œuvre d’organisations de travail adaptées.

Fort de cette journée du 21 octobre, le SGLCE-CGT, la CFDT, la CFE-CGC appellent les cadres, agents de maîtrise et employés à la vigilance.



ENSEMBLE pour garantir l’avenir des salariés et la pérennité de la SAD !




Paris le 21 octobre 2010

100% des employés et cadres ont participé à se mouvement et l'on fait à des moments bien stratégique.
quand il y a une bonne organisation et drivé par les élus en place qui font leurs job de rester toute la journée pour aider les employés à ne pas faire un mouvement lambda qui ne rime à rien (à bloquer quand il n'ont plus de boulot), voila comment l'on fait pour faire d'une revendication, un mouvement intelligent sans pour autant pénaliser financièrement les employés.

Bravo au SGLCE-CGT

[u]

Bravo à vous tous, je ne sais pas précisément ce que vous défendez mais par les temps qui courent, ne pas se laisser faire et défendre ses avantages sociaux est primordial. Je rêve du jour où aux MLP, les salariés ouvriront les yeux et cesseront d’être aveuglé par la propagande de notre direction. Un nouveau souffle est peut être en train de naitre dans les dépôts de presse rachetés par les MLP. Ces salariés sont les premières victimes du peu de considération sociale qu’ont les dirigeants de l’entreprise. Mais ils ne se laissent pas faire comme à Dreux, Fontainebleau, Bellegarde, Annemasse et Thonon-les-Bains.

Si vous embauchez dans les SAD ou aux NMPP. Faites moi signe. Je préfère défendre nos intérêts que ce de nos patrons. Aux MLP les gars ils font souvent le contraire. En espérant qu’ils ne se réveillent pas trop tard.

Bon courage les gars ! Ca vaut aussi pour les salariés de Grandpuits.

bonjour à tous,

pouvez vous par le biais de ce forum, nous informer du nombre de grévistes et les conséquences que cela à apporter dans vos agences.

salut camarade

j ai suivi le mouvement comme tous mes j ai appris que dans certaines agences il y a eu beaucoup de dégâts, je ne comprends pas de tels débordements !
la gréve permet de s exprimer pas de détruire
mon directeur nous dit que si on s oppose à tout, cela va finir mal et on fermera la sad
j ai une femme des enfants et je peu pas tout perdre
par contre cdf dit qu on est pas pénalisé moi j ai fait 2 h elles ne seront pas retenues ?

Tout d’abord, je tiens à te rassurer Malone. Il n’y a pas eu de casse dans les agences. Tous les salariés sont bien conscient des enjeux et ne sont pas des voyous. Certes ils n’ont pas forcement toujours facilité la sortie du papier mais jamais en transgressant la loi ni en cassant quoi que ce soit. C’est notre outil de travail et nous y tenons. Nous le défendons même.

Ton directeur cherche à te faire peur. Il te raconte des mensonges sur les actions menées dans les autres SAD et puis il cherche à te faire capituler sur tes revendications. Ca marche puisque tu as peur de perdre ton travail. Le but étant que tu ne réfléchisses plus avec logique mais avec l’instinct de survie.

A la CGT nous ne sommes pas fermés à tout mais nous voulons sauvegarder notre statut déjà bien écorné depuis 2006. Nous avons des propositions comme la réintégration d’activité telle que celle des plateformes. Nous pouvons aussi trouver un terrain d’entente sur l’organisation du travail. Mais ce que nous voulons c’est des solutions pérennes. Nous pensons aussi que la distribution est aussi valorisante pour la promotion des titres des éditeurs. Ils doivent donc fournir un effort en restituant des points de rémunération qu’ils s’étaient octroyés il y a quelques années. Céder nos acquis sociaux ne les empêchera pas de revenir frapper à notre porte dans quelque temps.

Pour info : A Lyon 2h de grève au service départ : 23 employés sur 24 présents ont participé au mouvement et 2 AM sur 4. Déblocage du papier à 7h15 et une vingtaine de tournées n’ont pu partir car 22 grévistes la journée aussi. Du jamais vu à l’agence de Lyon.

PS: tes heures de grèves seront bien décomptées, CDF parlait de faible cout pour les salariés 2h et non 7 avec un fort impact pour la SAD.

salut tt le monde nous à Perigueux on est petits et pas nombreux à faire greve mais non moins determines et on vous soutient Il n'y a que la journée qu'on n'arrive pas à decider à faire greve Voila pour une petite structure comme Perigueux

La direction de la SAD a convoqué cette semaine une à une les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise. La CGT était reçue ce jour.

Après la présentation du bilan d’activité et des perspectives d’évolutions Bruno Aussant a exposé le « plan de sauvetage » de l’entreprise.

La solution « miracle » passerait par une refonte globale du système de distribution. Pour la direction la logique économique conditionne la logique industrielle et conduit à retenir une logistique s’appuyant sur les travaux du CSMP (schéma directeur) et sur une logique propre au groupe Presstalis articulée autour de plateformes régionales concentrant l’essentielles de l’activité des dépositaires.

Malgré les efforts reconnus des salariés (de 2009 a 2011 les coûts inhérents à la masse salariale ont diminué de 3 M€) la direction du groupe envisage des mesures chocs :
-suppression et/ou vente d’agences SAD (et/ou SOPROCOM)
- externalisation de la majorité des tâches sur des plateformes régionales gérées par des prestataires logistiques type Géodis
-mise en place de dépôts avec mandats traitants les quotidiens et invendus entre 2 heure et 9 H 30
Etc.…

Bien sur l’ensemble de ces décisions impacteront fortement les salariés puisque plus de la moitié des emplois seraient supprimés 400 sur les 800 actuels à la SAD (et combien dans les SOPROCOM?). Aucun service ne sera épargné à plus ou moins brève échéance.
Par ailleurs, la direction a été claire : les caisses sont vides… par conséquent pas question de mettre en place un système de départ couteux. Ce sera des licenciements contraints et la perspective de grossir les rangs de pôle emploi avec au mieux les indemnités de licenciement conventionnelles !

Pour la CGT ce projet qui s’inscrit dans la même veine que celui du niveau 1 est inacceptable.
La logique d’externalisation ne peut conduire qu’à l’affaiblissement du groupe. Et quant bien même des salariés pourraient se croire à l’ abri puisque « préservés » dans les futurs dépôts, leur avenir ne saurait être garanti dans de ateliers où les conditions de travail et le statut obéiraient aux règles de la précarité.

Pour le SGLCE-CGT, les pouvoirs publics ne peuvent cautionner la fin du système de distribution solidaire, les éditeurs ne peuvent faire fi des efforts consentis par les salariés et nos directions croire que les salariés seront comme toujours l’éternelle variable d’ajustement.

L’avenir de l’entreprise doit et se fera avec les salariés. Ces derniers avec leur organisation syndicale sont prêts à prendre leur part de responsabilité à conditions que leurs intérêts soient pris en compte.

A défaut d’un changement de cap fondamental sur la logique industrielle et sociale, les éditeurs, les directions du groupe porteront la responsabilité de conduire la profession vers un conflit majeur.


Paris le 7 septembre 2012