Mobilisation de BREST DIFFUSION PRESSE à Morlaix

Entre 6.500 et 13.000 personnes ont défilé samedi  23  Novembre dans les quatre départements de la région pour exiger des mesures sociales dans "le Pacte d'avenir pour la Bretagne" voulu par l'état, l'ensemble des salariés de BREST DIFFUSION PRESSE était présent à Morlaix  pour défendre leur emploi.


Nous les 17 salariés de BREST DIFFUSION PRESSE nous avons fait notre travail avec un grand Professionnalisme depuis 10 20 et 30 ans
pour nos clients et les éditeurs, c'est pas le cas de tout le monde.

Nous les 17 salariés de BREST DIFFUSION  PRESSE nous sommes rentrés dans l'action au départ du conflit, nous avons suivi les consignes du syndicat, seul dépôt Soprocom de France a avoir remonté un dossier au CSMP.

Nous les 17 salariés de BREST DIFFUSION PRESSE nous avons rattrapé le retard pris suite à chaque jour de grève  pour ne pas pénaliser nos clients

Nous les 17 salariés de Brest Diffusion nous allons perdre notre emploi, alors que les éditeurs (  Bayard , Le Figaro  etc ......)  font appel à un ex employé de notre dépôt en retraite pour la mise en place de leur plv, merci à ces éditeurs.

ez a színtiszta igazság


Basta

Les éditeurs sont comme tous les patrons, quand ils ont besoin des salariés parce qu'ils leur rapportent de l'argent ça va. Par contre dès qu'ils jugent que s'en débarrasser coûterait moins cher, ils n'hésitent pas bien longtemps.

D'ailleurs j'ose faire un parallèle avec ce qui se passe en Bretagne. Les éditeurs via Presstalis ont demandé à l'Etat (donc nous contribuables) de financer leur plan pour régler un problème dont ils ne veulent pas assumer le coût. Alors qu'ils ont eux mêmes contribué à déstabiliser l'ensemble de la filière Presse. Ils suppriment des emplois par centaine et demandent à l'Etat de payer pour "le bien de tous". Les patrons Bretons ne sont pas très différents puisqu'ils ne s’intéressent pas à l'avenir des employés mais plutôt à leur profit personnel. D'ailleurs le MEDEF local s'est retiré du mouvement dès qu'il a obtenu l'engagement du retrait de certaines taxes. Par contre rien n'est réglé pour les salariés mais ça les patrons s'en fichent un peu.

Les éditeurs quand ils ont voté via le CSMP la refonte du N2 savaient pertinemment qu'il y aurait de la casse social. Mais nous ne sommes que des pions pour eux. Les dépôts ferment les uns après les autres pour parvenir aux 99 plateformes souhaitées par le CSMP. Les seuls salariés qui s'en sortent un peu mieux sont ceux qui s'organisent. Chaque situation est différente mais en se battant comme vous semblez vouloir le faire des solutions peuvent être trouvées. Ce n'est jamais l'idéal mais c'est mieux que ce que propose en général les patrons: la porte avec les indemnités légales (parce qu'ils n'ont pas le choix de faire autrement) et on devrait dire merci.

Bon courage à vous.

Merci pour ton soutient Marc- luc 

La lutte des salariés de Presstalis  est une lutte qui nous concerne tous : c’est la défense de centaines d’emplois menacés. Cette lutte c’est celle pour la défense de la liberté de la presse, et la défense de la liberté syndicale. de plus les éditeurs nous virent , et  ces mêmes  éditeurs  rajoutent de l'huile sur le feu. Chers éditeurs vous avez juste le don de foutre le bordel en plein conflit.